Os dejo aquí el artículo que sale en el periódico francés SUD OUETS sobre el Salón Internacional de Acuarela.


210 œuvres seront exposées au Salon international de l'aquarelle, avec deux invités d'honneur, Fernando Artal Martinez et Eugen Chisnicean.

L'une des œuvres de l'aquarelliste Fernando Artal Martinez, l'un des deux invités d'honneur du Salon avec le Moldave Eugen Chisnicean.

L'une des œuvres de l'aquarelliste Fernando Artal Martinez, l'un des deux invités d'honneur du Salon avec le Moldave Eugen Chisnicean. (Reproduction « sud ouest »)


«On envisage de changer le terme de Salon international de l'aquarelle en Festival. » Jacky Langlais, directeur du Centre d'animation municipal d'Aiguillon (CAM), n'a pas la grosse tête, mais constate simplement l'évolution de la manifestation aiguillonnaise qui commence samedi, aux quatre coins du centre-ville.
« Nous avons une vocation réellement internationale depuis cinq ans, et pour cette édition, il y aura 18 peintres étrangers sur les 50 que nous présentons », argumente-t-il.
L'aquarelle a élu domicile à la confluence du Lot et de la Garonne au début des années 2000, « où l'on a connu une véritable vogue pour cette technique de peinture qui était jusqu'alors peu connue et ne dépassait pas la Loire, tandis qu'au Sud, on préférait la peinture à l'huile, plus épaisse. Les clubs d'aquarelle se sont multipliés et on s'est rendu compte que ses techniques étaient très sophistiquées », ajoute Jackie Salane, présidente du CAM. Depuis, la manifestation aiguillonnaise a assis son autorité par une sélection rigoureuse des œuvres : ils sont environ 150 peintres à avoir envoyé chacun 10 reproductions de leurs œuvres, et 210 tableaux seront exposés au final dans quatre lieux du centre-ville, pour un parcours gratuit et facile à effectuer à pied.
Palimpsestes
Parmi les peintres, on relève deux invités d'honneur qui représentent deux générations différentes. Le Moldave Eugen Chisnicean est considéré à 27 ans comme un surdoué de l'aquarelle et donne des cours dans le monde entier. On pourra admirer sa prédilection pour les marines et les paysages urbains.
Fernando Artal Martinez, Espagnol né au début des années 40 et issu de l'Académie des beaux-arts de Barcelone, utilise la technique des palimpsestes. L'artiste repeint sur certains de ses anciens tableaux, la nouvelle couche laissant apparaître çà et là des détails de l'ancien fond. Ses œuvres s'amusent avec la transparence et se jouent de la lumière, avec d'extraordinaires couleurs.
La médiathèque fera également la part belle à des carnets de voyage d'aquarellistes, dont le grand voyageur Philippe Bichon qui sera présent (il animera une soirée musicale en jouant de l'oud mercredi 7 novembre, à 20 h 30 à Galapian) ; et au cinéma : des artistes seront filmés peignant en direct. Enfin, les scolaires attribueront leur prix, car à Aiguillon, l'aquarelle se veut ouverte à tout public.



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